From Commodore to Fire – Quand une étincelle devient flamme

From Commodore to Fire – Quand une étincelle devient flamme

Tout commence par une étincelle. Un écran bleu, quelques lignes de code maladroites, un adolescent curieux… et soudain une vie entière qui prend feu. From Commodore to Fire n’est pas seulement une chanson, c’est un autoportrait musical : l’histoire d’un gamin qui a choisi les bugs comme compagnons, les langages comme armes, et les redémarrages comme philosophie.


Le point de départ – 1984, devant un écran

j’avais 4 ans, Il n’y avait ni Internet, ni forums, ni tutos YouTube. Juste un Commodore, un écran, un manuel qui ressemblait plus à une énigme qu’à un guide, et une curiosité sans fin.

Chaque erreur devenait une leçon, chaque réussite une victoire secrète. Taper du code sur papier, recopier, tester, rater… recommencer. À cette époque, ce n’était pas du “geek lifestyle”, c’était de la survie intellectuelle. Une façon de créer un monde qui n’existait pas encore autour de moi.

C’est ce que raconte l’intro de la chanson :

“It was ‘84, just me and my screen,
A Commodore world, a binary dream.
No internet gods, no digital choir,
Just HELP commands and pure desire.”


L’adolescence – Le feu dans les circuits

Puis vint l’adolescence. J’ai touché à tout : Pascal, VB6, Borland, NASM, DASM… Je voulais comprendre le langage secret des machines.

J’ai vu des résistances brûler, j’ai senti l’odeur du plastique fondu, j’ai compris que chaque erreur matérielle avait une poésie. L’assemblage, c’était comme la calligraphie des dieux modernes : rude, précis, implacable.

Dans les lyrics, ça se traduit par :

“Then came the sparks, resistors burned,
Through dusty boards, my spirit turned.
Assemblers spoke like sacred light,
And I fell hard — it felt so right.”

Mais la vie va vite. Et moi, parfois, j’ai perdu le rythme. Des projets avortés, des idées trop grandes, des égos mal placés. Comme un disque rayé, je revenais toujours au point de départ.


La chute et la renaissance

C’est là que l’esprit From Commodore to Fire prend tout son sens : accepter que le feu brûle, que les erreurs marquent, que les illusions blessent. Mais ne jamais considérer ça comme une fin.

La chanson dit :

“I am not broken, just rewritten,
Burned by lies but never bitten.
I shed the spells they cast on me,
Now I rise — deliberately.”

Geekkech, c’est ça : une réécriture permanente. Les obstacles ne sont pas des murs, mais des lignes de code à débugger.


Safi, ITMOR et le retour aux racines

Cette curiosité m’a ramené à Safi, ma ville. Et à mes racines amazighes, celles de la tribu Aitmour, forgées dans la patience et la résistance. Avec ITMOR SARL, j’ai décidé de transformer cette énergie en projets concrets :

  • POS et software : coder pour donner des outils aux commerçants.
  • Marketing digital : raconter autrement nos histoires.
  • Design et artisanat : menus, panneaux, cuisines modernes, rénovations.

C’est la fusion du manuel et du numérique. Le bois et le code. La scie et l’algorithme. Parce que construire, ce n’est pas que cliquer — c’est aussi toucher.


Le message de la chanson

From Commodore to Fire n’est pas nostalgique. C’est une déclaration : le gamin devant son Commodore est toujours là, mais il a appris à renaître à chaque crash.

Le refrain final le résume mieux que moi :

“This is not magic, not revenge,
It’s cold design across the edge.
Stay awake — I’m not the same,
I’m the player and the game.”


Conclusion – Le feu continue

Aujourd’hui, je continue d’apprendre, de créer, d’explorer. Humblement, mais passionnément. Chaque bug est une étincelle, chaque ligne est une note, chaque projet est une mélodie en construction.

From Commodore to Fire n’est pas un souvenir. C’est un état d’esprit. C’est l’idée que, peu importe combien de fois on redémarre, tant qu’on rallume l’écran, le feu ne s’éteint jamais.

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